Cuba c'est fantastique !

Avant même de partir, les projets annoncent un voyage bien particulier.
Le vol par Air Cubana commence le dépaysement, un avion vieillot, les Hôtesses charmantes parlant une langue inconnue. Les fauteuils ne sont pas très larges, la climatisation nourrit un brouillard épais montant jusqu'aux genoux. L'avion commence à bouger, l'aventure commence. Le vol est assez rapide malgré la lenteur de l'Iliouchine usé par tant de voyages. L'atterrissage sans encombre, un premier coup d'œil sur le paysage, des avions éparses sur le bord de la piste, a demi désossés, indiquent les problèmes de maintenance aéronautique locale.
L'aéroport est flambant neuf, donc sans charme particulier. C'est triste un aéroport, moderne, grand, anonyme.
Passage à la douane obligé. Contrôle minutieux des bagages et des papiers, soyez en règles. Tout cela dans une ambiance pleine de politesse. Prévoyez de donner l'adresse de vos vacances sur place, on vous la demandera. Peut-être ici la première impression est l'importance du service d'ordre, rassurant, cette impression restera tout le long du séjour sur le territoire Cubain.
Mes amis sont là, comme prévu. Arrivés une semaine plus tôt, ils sont des "habitués" de la Havane. Donc pas de taxi pour le premier déplacement, la voiture de location attend. Très dur à trouver et très chère la voiture de location. Les taxis, eux sont plus raisonnables, mais l'utilisation n'est pas la même, forcement.
Le climat à la sortie de l'aéroport climatisé est agréable, pour une personne habitant les Antilles, c'est sans grand changement. Il fait beau, il fait bon.
C'est maintenant que le dépaysement commence. Les deux époques se croisent, les routes neuves de cet aéroport moderne et les voitures des années 60. Les taxis dernier cris de marques asiatiques et les vielles américaines titubantes et hors d'âge.
Nous arrivons à la Havane, la ville est immense, belle, d'une grande architecture. Beaucoup de bâtiments semblent à l'abandon. Les rues de la ville ne sont pas en bon état, mais grouillent de monde, les touristes ont envahi la place, c'est clair.
Enfin l'appartement, je loge chez l'habitant, je le conseille et le déconseille. Plus proche de la vie du Cubain "moyen", donc pauvre (voir très pauvre), c'est vétuste, souvent petit voir insalubre. La rue est bruyante, tôt le matin, tard le soir ! J'ai très peu dormis pendant les vacances, personnellement c'est une habitude, mais tout le monde n'aime pas. Bien sur, les grands hôtels sont là, bien présents. Certains sont d'un luxe que je ne pouvais imaginer, pas habitué à ce genre de chose.
Maintenant que vous savez tout ! Voici quelques photos précédées d'explications succinctes. Ce sont des vignettes, cliquez dessus pour en savoir plus.