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Bains Jaunes, Savane à Mulets, Soufrière, Col de l'Echelle, Première et Deuxième Chute du Carbet.

Un itinéraire de rando à faire !

Voici racontée cette balade des Bains Jaunes à la deuxième chute du Carbet via
le toit de la Guadeloupe et le col de l'Echelle
malgré une météo peu clémente ce jour là !
DEPART

Le dimanche 21 mai 2006 nous partons pour faire une rando dans le sud de la Basse Terre. L'itinéraire prévu est assez simple mais la météo joue les "troublions" dans la première partie, c'est à dire des Bains Jaunes jusqu'au sommet de la Soufrière. Vers 8 heures 30 nous sommes prêt pour le départ, photo de sept randonneurs fringants aux Bains Jaunes.
Prêt pour la montée.
Hervé, Jean, Stéphane, Patrick, Dominique, Dolane, Mickaël.
(Merci aux touristes de passage pour cette photo)
SAVANE A MULETS

Correctement équipés pour une belle journée de marche, nous commençons notre ascension vers la Savane à Mulets. La pluie nous rejoint rapidement, nous aurons droit à de grosses averses avant d'arriver à la Savane à Mulets. Qu'allons nous trouver en haut avec un aussi mauvais temps au départ ?

Nous voici donc déjà beaucoup moins "présentables". Trempés au début du périple. Qu'à cela ne tienne, nous arpentons le dernier bout d'asphalte de la savane à Mulets et nous attaquons gaillardement le début du sentier qui mène au sommet de la Soufrière.
La savane peut être humide en Guadeloupe !




LA METEO DU JOUR !

Plusieurs d'entre nous on déjà "fait" la Soufrière, Stéphane et moi en particulier. Nous nous régalons de remonter encore une fois là-haut. Il est malheureusement rare d'avoir du beau temps à cet endroit et la chance de voir les Saintes, la Grande Terre où mieux la Dominique à partir du sommet est toujours très mince. L'avantage pour aujourd'hui : nous ne serons pas déçu, nous savons déjà que nous ne verrons pas bien loin.
C'est si beau là haut
LES BONS CONSEILS

Bien sûr, nous suivrons les bons conseils du Parc National ! D'ailleurs, en voici une photo, vous pouvez déjà vous préparer s'il vous prend l'envie de faire cette balade !

Ca a l'air simple, malgré ce beau panneau, nous croiserons dans l'un des endroits des plus délicats une personne en "tongues".  De la pure inconscience, tout simplement. En particulier avec le temps du jour, les pierres sont glissantes pour l'ascension et la seconde partie nous réserve quelques gamelles du plus beau genre.
Des vrais chaussures !
LE BEAU TEMPS DANS LA TETE !

Bref, là haut, que verrons-nous ?  Et bien comme prévu : rien ! Quand il ne pleut pas, le vent et les nuages font obstruction. Arrivés au refuge, nous casserons une "petite graine" histoire de se refaire un peu avant d'attaquer la tournée du sommet. Quelques fumerolles mêlées aux vents, le cratère dont le grondement est un peu couvert par les bourrasques et les plots jaunes qu'il ne faut pas perdre de vue pour la suite de la balade. Malgré le mauvais temps, nous sentirons particulièrement les fumerolles au point d'en avoir les yeux
irrités.
Il fait beau non ?
C'EST PAR LÀ !

Nous croiserons quelques touristes avisés, toujours très sympathiques. Quelques mots échangés dans ces lieux particuliers et nous repartons vers la seconde partie du voyage.

 Du sommet de la Soufrière vers le col de l'Echelle. De ce dernier, nous prendrons la direction de la Première Chute.
Suivre les panneaux, dans le brouillard.
CHEMIN FAISANT !

Après la découverte des joies volcaniques et des bons conseils du Docteur TARISSAN, nous décidons donc de commencer la descente vers les Chutes du Carbet. Là on ne connaît pas trop, c'est une autre histoire. Nous orientons notre carte et suivons les panneaux pour éviter les demi-tours.

Nous voici sortis des sentiers battus. La trace qui permet de rejoindre la première chute est bien plus difficile que l'ascension vers le toit de la Guadeloupe.  Elle se compose souvent d'un petit fossé de quelques 10 à 20 centimètres de profondeur, enfouit dans  la végétation luxuriante. Certains endroits disposent d'une corde pour se tenir dans les dénivelés glissants. D'autres endroits en mériteraient bien autant. Le traçage est succinct, quelques taches rouges et vertes sur les pierres aident à trouver son chemin. Il faut rester vigilant, ce n'est pas un vain mot !

Bref, nous suivons le plus téméraire,
entrons dans cette forêt presque vierge qui devrait nous mener à la Première Chute, du moins si on ne se perd pas. C'est bien sur cette portion de terrain que la "progression" sera la plus difficile. Glissante, humide, presque acrobate, tous ces qualificatifs décrivent parfaitement cette trace.
Tu joues à cache-cache ?
PREMIERE CHUTE



Mais quel bonheur d'arriver à la Première Chute du Carbet par cet itinéraire.
C'est vraiment beau à voir. Même si elle est un peu fréquentée, cette Chute garde un coté sauvage et naturel.  

Bien sûr, c'est l'endroit idéal pour une pose déjeuné en attendant de prendre la direction de la Seconde Chute.

La première chute du Carbet
LA DEUXIEME CHUTE

110 mètres de haut, ce sont des endroits un peu magiques que cache cette Basse Terre. Quelques personnes se baignent dans les bassins d'eau chaude à deux pas.  Dommage que la baignade soit interdite en dessous de cette chute car cela aurait été très agréable après ces quelques heures de marche ;))

En effet, la partie rocheuse, claire, en haut et à droite de la chute n'est autre qu'un éboulis de roche. Les blocs tombés au sol sont des plus impressionnants.
C'est là, c'est la deuxieme !

La troisième chute ne sera pas visitée aujourd'hui faute de temps mais nous pensons faire les trois chutes dans une prochaine rando sans la Soufrière, avis aux amateurs ...
Baignade interdite !
Attention ! Cette page comporte un faux ! une photo truquée ?  quelque chose que nous n'avons pas pu voir ! à vous de le découvrir ...     

Date de création :
30 mai 2006
Date de dernière modification :
30 mai 2006
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