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    Voici le récit de Jean-Luc, instigateur de cette folle épopée : Saint Claude / Pointe à pitre de nuit en course à pieds !

    J'étais au départ mais pas à l'arrivée. Je le laisse vous expliquer le pourquoi du comment de cette course nocturne de 63 km :

OBJECTIF : BONNE TERRE - PETIT PÉROU.

    Le vendredi 05 Février 1999 à 21 heures 4 militaires de la gendarmerie ont pris le départ de la caserne Bonne Terre pour rejoindre la caserne de Petit Pérou en course à pied.
    Après une période d'entraînement de 3 mois spécialement orienté vers ce projet un peu fou : relier SAINT-CLAUDE à POINTE A PITRE (Guadeloupe) en courant, les gendarmes : CHARRE - HERAIL - MARTIN et ENGELS ont décidé de se lancer dans l'aventure soit couvrir les 63 km qui relient les deux casernes de gendarmerie.
    Les concurrents bénéficient de six accompagnateurs pour conduire les trois véhicules mis à la disposition de l'épreuve. Le départ de l'épreuve a eu lieu le vendredi 05 février 1999, à 21 heures, de la caserne Bonne Terre à Saint Claude sous les applaudissements et les encouragements des familles de la résidence.
    Afin de limiter les problèmes liés à la circulation routière et pour la sécurité des coureurs, il est convenu que l'épreuve sera réalisée de nuit. Il est 21 heures précises lorsque le convoi s'engage dans la montée de Saint Claude pour rejoindre la route de CHOISY avant de redescendre sur GOURBEYRE pour ne plus quitter la N1 jusqu'à Pointe à Pitre. Un véhicule avec rampe lumineuse ouvre la route pour assurer en toute sécurité la traversée des carrefours, un trafic protège les coureurs et éclaire la chaussée, alors qu'à l'arrière l'ambulance ferme la marche en couverture sanitaire et permet de signaler le convoi aux automobilistes nocturnes.
    Le rythme est donné, objectif tenir une moyenne de 10 km/h durant les 30 premiers km afin de pouvoir terminer la distance en moins de 8 heures. Après 45 km de course, la baisse de régime se fait sentir, les jambes et les pieds demandent grâce. C'est maintenant le mental qui doit prendre le relais afin de terminer les derniers mais très longs km. Enfin c'est la dernière ligne droite, plus de douleur, une seule obsession : finir. C'est chose faite à 4 heures 23 du matin, après 7 heures 23 de course. Une photo pour saisir cet instant, une douche fraîche et c'est déjà le retour à la maison avec la sensation d'avoir réussi un exploit.
    Un grand merci aux accompagnateurs sans qui les coureurs n'auraient pas été bien loin et qui ont sacrifié une nuit de sommeil pour suivre et soutenir ces 4 militaires accros du bitume.
Jean-Luc ENGELS
Voici donc nos quatre courageux coureurs.
Phillipe, Jean-Luc, Jacques, Bruno.
L'équipe au grand complet avant de se lancer dans la nuit.
Dis Jean-Luc, t'as pas peur quand même !!!
Sacré Stéphane, toujours là pour détendre l'atmosphère ;-))
Hé hop, c'est parti !
4 heures du mat., je rentre à la maison.
 
Date de création :
26 février 1999
Date de dernière modification :
05 juillet 2006
Éditeur : Document fait avec Nvu