C'était la première, certainement la meilleure. Sans compter la pizza que l'on c'est enfilé derrière !
La course dans la ville est vraiment sympa, plein de monde et en deux boucles. Nous étions 1003, et oui 1003 sur ce parcours. Sans compter ceux qui font le semi. Autant dire que l'animation était de mise.
Pour Victor, nous avons préféré faire le trajet la veille et dormir à l'hôtel pour ne pas le réveiller trop tôt le jour de la course. Soso et les "jeunes" nous ont retrouvés le jour "j" quelque minutes avant le départ.
Quelques centaines de mètres d'échauffement et nous voici lancés dans la course chronométrée par une "puce" ! Ça aussi, c'était une première.

Jour du changement d'heure, nous nous retrouvons avec un peu d'avance (d'1 heure forcement). Cela nous permettra de prendre un bon coups de froid. Le parcours est assez dur, c'est une boucle à faire deux fois avec l'arrivée par le tour du stade. "Aller, encore le tour et c'est bon" dira Nico ...
Malgré ses encouragements, ce sera tout de même un joli petit moment de solitude.
La foire aux boudins de la même ville est plus reposante malgré la foule immense qu'elle rassemble !
Un peu de ville, un peu de campagne, un peu de lotissement, pour le décor c'est varié et le trajet assez plat.

Courir chez nous, cool. Nous sommes sur place, à quelques minutes. Les castelroussins en profitent pour passer la nuit à Châtellerault, histoire de ne pas se lever à 5 heures du mat. Des normands (beau frère et belle soeur) descendent aussi. Décidément  c'est une course en famille. 
Coté organisation de la course, tout est calé, encadré par les élèves gendarme de l'école, le personnel ne manque pas et l'on se sent en sécurité. Pratiquement un officiel à chaque carrefour, entre bénévole et les militaires, on ne peut pas se perdre ni rester longtemps sans assistance. Plusieurs personnels de l'école de gendarmerie seront de la course, qui de plus compte pour les championnats de France militaire. Si vous avez bien lu l'introduction de cette page, ce n'est pas ce détail qui nous amène ici !
Le circuit est roulant, nous y ferons nos meilleurs temps. J'ai même accroché Milou, mais ce ne fut que temporaire, la môme a les réserves que je n'ai plus depuis longtemps. Assez plat sur la longueur, le final arrive avec un petit raidillon que casse bien les jambes à 5 minutes de la fin. Le départ par le tour du boulevards Blossac donne de la dimension à la course. (S'il vous plaît, Messieurs de la ville, voyez l'éclairage des toilettes homme et femme pour la prochaine édition, merci)
Edwige, la belle soeur, obtient sa qualification et Milou monte sur le podium pour une place "Espoir féminin".

Que dire sur Brion ?
Dur, voici ce qui me reste de Brion ! Cette course est dure.  De longues lignes droites, dépourvues d'abri, du vent et 250 derniers mètres qui paraissent un siècle ! Gamine m'a laissé seul, elle est malade, Milou m'a doublé puis sa copine Émilie ! Bref, c'est le brin.
Heureusement, je gagne à la loterie, super compensassion qui m'éclairera dans les méandres de la course à pieds !

Faut être un peu secoué tout de même pour ce lancer dans une course de plus de 16 kilomètres sans jamais avoir fait plus de 12 même en entraînement ! Et pourtant, on a encore suivi.
Une réservation d'hôtel pour nous et deux emplacements de camping pour les Berrichons et nous voila posés pour le week-end.
Arrivé sur place vers midi, nous prenons le temps de quelques ti'punch avant de nous rendre vers 16 heures à Saint Martin de Ré (Heureusement les femmes conduisent !). Surprise, le parking, pourtant si grand est pratiquement plein, nous rapprochons un peu les deux voitures sur un emplacement et allons récupérer les dossards. Nico est le N° 1 et Milou le N°2. Ils ne risquent pas de louper une inscription ces deux là ! 
Un peu moins de 500 coureurs pour ce parcours en aller retour avant un 180 degrés à l'abbaye de XXX (après la Flotte mais j'ai un trou de mémoire sur le nom de l'abbaye ! aidez-moi).
Le départ est à 18 heures, histoire de ne pas crever de chaud. Mois de juillet et bord de mer obligent ! Coup de peau tout de même, il fait un temps moyen et donc très bon pour courir. Etonnant les gens sur le bord du chemin, sympa, encourageant et surtout nombreux.
Le chemin est forcement long, nous ne sommes pas habitués à cette longueur. Mais quel bonheur de courir le long de la mer, cela me rappelle un peu le circuit "marina / Bas du fort" que nous faisions en Basse Terre, l'eau n'a pas l'air si chaude ici mais le décor à ses similitudes.
Une fois terminé, nous attendons tout de même la remise des prix. C'est toujours interressant de revoir ceux qui nous ont doublé ! Petit bémole pour les récompensenses, Milou aurait mérité un podium mais l'option des dix meilleurs "au scratch" écrase les "espoir" et autres catégories toutes aussi valeureuses. Dommage.
Bref, même si on en a ch---, nous reviendrons l'année prochaine si la vie nous le permet.

Peu de personnes à l'organisation et pas beaucoup plus sur le circuit pour guider (pour courir non plus d'ailleurs). Nous apprendrons plus tard que cette petite course est un peu "moribonde" et qu'il devient très difficile d'en organiser.
Si le 15 km fait par Nico semble sympa et filant (c'est tout de même un 15 !) le restant des coureurs peuvent faire le circuit 1,5 ! Hé oui, un tour pour les petits, deux pour les plus grands et 3 pour les adultes !
Personnellement je ne referais pas cette distance, le 1,5*3 ne m'a pas plus du tout, malgré le fait que ce petit bout le long de la Dordogne n'est pas si désagréable.
Pour les temps, nous attendons l'envoi par l'organisation : c'est promis j'ai votre adresse !   Reste à attendre attendre attendre ... ;)) C'est bon on l'a reçu, mais beaucoup plus tard ;))

La course de Châteauroux ! Courir  dans son pays ! 
Bien sympatique cette course en majorité dans la ville. L'arrivée me reste particulièrement en mémoire. Dans un immense hall à Belle-Isle, il y a du bruit, de la musique et du monde sous ce chapiteau. J'en ai un peu ch.. sur le parcours, la preuve Gamine est arrivée devant, c'est pas habituel. Nico n'a pas inscisté, une douleur dans le premier "kil" la arrêté bien malgré lui.

Voici une course radicalement différente. En déplacement à SPM (St Pierre et Miquelon), la dernière course de la saison porte bien son nom. La tradition dit qu'il neige toujours pour la grimpette ! Il faisait portant beau, un peu froid certe, à Saint Pierre en novembre il fait froid, c'est normal. Il n'a pas encore vraiment neigé ces derniers jours et la météo assez est clémente.
Une inscription groupée avec les collègues du peloton nous amène à la caserne des pompiers de Saint Pierre ce matin du 27 novembre. Bien couverts, nous commençons par un visite des lieux (sympa les pompiers de Saint Pierre et fier de leur matos !) :
La caserne de pompiers de SPM est une ancienne salle de cinéma. Elle abrite plusieurs véhicules dont deux camions américains pour les interventions en tout temps.
Les dossards sont retirés ! Reste à s'échauffés. Si, à l'habitude, l'échauffement est important, ici il est primordiale. Le départ se fait sur le plat pendant environ 1OO mètres. Après, ça monte, ça monte, ça monte, ça monte, ça monte, ça monte, ça monte, ça monte, ça monte. C'est la course la plus dure que je connaisse dans ma petite, toute petite expérience, de coureur. Rendu en haut on redescends un peu et puis on fait demi tour ! On remonte un peu à nouveau pour finir dans une descente à déjanter les genoux. On descends, on descends, on descends, on descends, on descends, on descends. L'arrivée se fait devant la caserne des pompiers, cela permet  de se mettre à l'abri après toutes ces péripéties. Et la neige me direz-vous. Un peu à l'allé et à l'arrivée pour la tradition et un belle bourrasque sur le sommet au retour ! La tradition est sauvée, la neige est tombée pour la grimpette. C'est bien la première fois que je cours sous la neige et c'était un bon moment !